• Mécanisme de la dépression

    Mécanisme de la dépression

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    Mécanisme de la dépression

      

     Du point de vue biologique :


          Lors d'une dépression, certaines fonctions cérébrales connaissent des perturbations. On associe ces perturbations à une baisse des neurotransmetteurs qui interviennent dans la régulation de l'humeur (la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline). Cela touchera principalement les mécanismes du plaisir et de l'adaptation, la capacité d'anticiper ou de ressentir des choses positives pour soi ou pour les autres. Une angoisse liée au manque de confiance en soi et à un sentiment d’impuissance va également se développer.
    Ces problèmes de neurotransmission vont engendrer un ralentissement du fonctionement cerveau, une baisse de l'énergie vitale, des troubles de l'attention et/ou de la concentration, une incapacité à prendre des décisions, des insomnies, des angoisses, etc. 

    Mécanisme de la dépression

     

                                                           http://acces.ens-lyon.fr/biotic/neuro/plasticite/images/hippocampe-dans-cerveau.jpg
      

    Du point de vue physiologique :


          Le mécanisme de la dépression ne s'explique pas que par un défaut de neurotransmetteurs. En effet, des événements heureux comme malheureux vont laisser des traces. De plus, la personnalité de la personne va influencer ce problème : une personne pessimiste, stressée, ayant subi un traumatisme crânien ou prenant certains médicaments sera plus sujette à la dépression qu'une personne ne présentant aucun de ces critères. 



          Une personne ayant déjà subi une dépression sera plus sensible aux éléments déclencheurs de celle-ci et aura de plus grandes chances de rechuter. Les antidépresseurs permettent de réactiver les neurotransmissions, pour guérir d'une dépression, un recours à une aide psychologique est nécessaire dans la plupart des cas. Guérir d'une dépression est donc un phénomène lent qui demande de l'aide pour permettre à la personne atteinte de retrouver confiance en elle, pour lui réapprendre à aimer la vie.
     


          Des chercheurs du CNRS ont réalisé une expérience sur des souris, certains de ces cobayes étaient régulièrement agressés par leurs congénères. On peut associer ces agressions au harcèlement, les souris agressées s'éloignaient de leurs congénères. Les chercheurs ont ainsi découvert dans le cerveau des souris agressées une importante libération de dopamine qui au contraire était très faible chez des souris dépourvues de récepteurs à corticostérone. On peut donc en déduire que c'est la corticostérone, l'hormone du stress chez les souris ou cortisol chez l'Homme, qui va réguler la libération de dopamine et donc le comportement de l'individu.